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Des chemins qui s’ouvrent

Le journal La Croix consacre un dossier complet à l’expérience vécues dans deux paroisses de la région lyonnaise que les équipes Reliance ont mis sur pied avec l’aide de l’association privée de fidèles « SeDiRe Lyon » et des paroisses concernées.

Claire Lesegretain est venue plusieurs weekend pour passer du temps avec les personnes et a même pu assister à l’une des célébration de « retour officiel  » aux sacrement au cours d’une messe dominicale de la paroisse.

Voici son article, paru pour les 3 ans d’Amoris laetitia

Il est claire que la question de l’accès aux sacrements est un sujet clivant. Certaines sensibilités qui offre au demeurant un bel accompagnement des personnes, n’envisage pas comme possible un retour officiel aux sacrements. Ce qui à notre avis constitue un double manque : Pour la personne concernée qui malgré tout ce chemin qu’elle aura parcourue, largement plus spirituel que la plupart des bons chrétiens de la paroisse, ne pourra pas physiquement exprimé son attachement au corps du Christ, et pour l’ensemble de la communauté qui n’aura pas de cheminement pour changer son regard, ni de moyen pour exprimer son accueil complet de l’autre.

Le Seigneur aime toutes ses brebis, il les veut toutes !

Il y a presque un an

C’était le 13 janvier 2018. Une petite équipe qui avait vu le jour au début de l’année 2017 cheminait tranquillement en suivant pas à pas l’Evangile de Bartimée. Le curé de cette paroisse qui avait bien travaillé pendant la période intersynodale, avait, avec l’EAP préparé la communauté à la proposition d’un « retour éventuel aux sacrements » pour certaines de ses membres . Et le 13 janvier à la messe du samedi à 18h 30 , une personne du groupe avait fait sa demande devant la communauté qui l’avait accueilli avec joie. Déjà, le 15 octobre 2017, au cours de la soiré d’invitation de notre Cardinal Barbarin, le témoignage de ce cheminement  en cours avait été donné, sans présager de la date où une demande verrait le jour. Trois mois après le temps était venu et ce fut une belle fête pour toute la communauté. Depuis il y a eu d’autres expériences et d’autres fruits et, en ce moment, un nouveau cheminement a été mis en place…à suivre dans un an.

Voici donc en 11 minutes le premier cheminement Bartimée.

 

lettre du pape François

Peuple de Dieu, le pape nous a écrit

 

et nous donne la mission de sauver l’Eglise qui traverse une importante crise dans l’institution même ! Il nous demande de luter contre le cléricalisme qui a sans doute largement participé aux problèmes de gouvernance et aux abus de pouvoir qui ont déviés vers des situations de pédophilie.

voici sa lettre en date du 20 aout 2018

Lettre du Pape François au Peuple de Dieu

« Si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui » (1 Cor 12,26). Ces paroles de saint Paul résonnent avec force en mon cœur alors que je constate, une fois encore, la souffrance vécue par de nombreux mineurs à cause d’abus sexuels, d’abus de pouvoir et de conscience, commis par un nombre important de clercs et de personnes consacrées. Un crime qui génère de profondes blessures faites de douleur et d’impuissance, en premier lieu chez les victimes, mais aussi chez leurs proches et dans toute la communauté, qu’elle soit composée de croyants ou d’incroyants. Considérant le passé, ce que l’on peut faire pour demander pardon et réparation du dommage causé ne sera jamais suffisant. Considérant l’avenir, rien ne doit être négligé pour promouvoir une culture capable non seulement de faire en sorte que de telles situations ne se reproduisent pas mais encore que celles-ci ne puissent trouver de terrains propices pour être dissimulées et perpétuées. La douleur des victimes et de leurs familles est aussi notre douleur ; pour cette raison, il est urgent de réaffirmer une fois encore notre engagement pour garantir la protection des mineurs et des adultes vulnérables.

  1. Si un membre souffre

Ces derniers jours est paru un rapport détaillant le vécu d’au moins mille personnes qui ont été victimes d’abus sexuel, d’abus de pouvoir et de conscience, perpétrés par des prêtres pendant à peu près soixante-dix ans. Bien qu’on puisse dire que la majorité des cas appartient au passé, la douleur de nombre de ces victimes nous est parvenue au cours du temps et nous pouvons constater que les blessures infligées ne disparaissent jamais, ce qui nous oblige à condamner avec force ces atrocités et à redoubler d’efforts pour éradiquer cette culture de mort, les blessures ne connaissent jamais de «prescription». La douleur de ces victimes est une plainte qui monte vers le ciel, qui pénètre jusqu’à l’âme et qui, durant trop longtemps, a été ignorée, silencieuse ou passé sous silence. Mais leur cri a été plus fort que toutes les mesures qui ont entendu le réprimer ou bien qui, en même temps, prétendaient le faire cesser en prenant des décisions qui en augmentaient la gravité jusqu’à tomber dans la complicité. Un cri qui fut entendu par le Seigneur en nous montrant une fois encore de quel côté il veut se tenir. Le Cantique de Marie ne dit pas autre chose et comme un arrière-fond, continue à parcourir l’histoire parce que le Seigneur se souvient de la promesse faite à nos pères: «Il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides» (Lc 1, 51-53); et nous ressentons de la honte lorsque nous constatons que notre style de vie a démenti et dément ce que notre voix proclame.

Avec honte et repentir, en tant que communauté ecclésiale, nous reconnaissons que nous n’avons pas su être là où nous le devions, que nous n’avons pas agi en temps voulu en reconnaissant l’ampleur et la gravité du dommage qui était infligé à tant de vies. Nous avons négligé et abandonné les petits. Je fais miennes les paroles de l’alors cardinal Ratzinger lorsque, durant le Chemin de Croix écrit pour le Vendredi Saint de 2005, il s’unit au cri de douleur de tant de victimes en disant avec force: «Que de souillures dans l’Église, et particulièrement parmi ceux qui, dans le sacerdoce, devraient lui appartenir totalement ! Combien d’orgueil et d’autosuffisance ! […] La trahison des disciples, la réception indigne de son Corps et de son Sang sont certainement les plus grandes souffrances du Rédempteur, celles qui lui transpercent le cœur. Il ne nous reste plus qu’à lui adresser, du plus profond de notre âme, ce cri: Kyrie, eleison – Seigneur, sauve-nous (cf. Mt 8, 25)» (Neuvième Station).

  1. Tous les membres souffrent avec lui

L’ampleur et la gravité des faits exigent que nous réagissions de manière globale et communautaire. S’il est important et nécessaire pour tout chemin de conversion de prendre connaissance de ce qui s’est passé, cela n’est pourtant pas suffisant. Aujourd’hui nous avons à relever le défi en tant que peuple de Dieu d’assumer la douleur de nos frères blessés dans leur chair et dans leur esprit. Si par le passé l’omission a pu être tenue pour une forme de réponse, nous voulons aujourd’hui que la solidarité, entendue dans son acception plus profonde et exigeante, caractérise notre façon de bâtir le présent et l’avenir, en un espace où les conflits, les tensions et surtout les victimes de tout type d’abus puissent trouver une main tendue qui les protège et les sauve de leur douleur (Cf. Exhort. ap. Evangelii Gaudium, n.228). Cette solidarité à son tour exige de nous que nous dénoncions tout ce qui met en péril l’intégrité de toute personne. Solidarité qui demande de lutter contre tout type de corruption, spécialement la corruption spirituelle, «car il s’agit d’un aveuglement confortable et autosuffisant où tout finit par sembler licite: la tromperie, la calomnie, l’égoïsme et d’autres formes subtiles d’autoréférentialité, puisque « Satan lui-même se déguise en ange de lumière » (2Co11,14) » (Exhort. ap. Gaudete et Exsultate, n.165). L’appel de saint Paul à souffrir avec celui qui souffre est le meilleur remède contre toute volonté de continuer à reproduire entre nous les paroles de Caïn: «Est-ce que je suis, moi, le gardien de mon frère?» (Gn 4,9).

Je suis conscient de l’effort et du travail réalisés en différentes parties du monde pour garantir et créer les médiations nécessaires pour apporter sécurité et protéger l’intégrité des mineurs et des adultes vulnérables, ainsi que de la mise en œuvre de la tolérance zéro et des façons de rendre compte de la part de tous ceux qui commettent ou dissimulent ces délits. Nous avons tardé dans l’application de ces mesures et sanctions si nécessaires, mais j’ai la conviction qu’elles aideront à garantir une plus grande culture de la protection pour le présent et l’avenir.

Conjointement à ces efforts, il est nécessaire que chaque baptisé se sente engagé dans la transformation ecclésiale et sociale dont nous avons tant besoin. Une telle transformation nécessite la conversion personnelle et communautaire et nous pousse à regarder dans la même direction que celle indiquée par le Seigneur. Ainsi saint Jean-Paul II se plaisait à dire: «Si nous sommes vraiment repartis de la contemplation du Christ, nous devrons savoir le découvrir surtout dans le visage de ceux auxquels il a voulu lui-même s’identifier» (Lett. ap. Novo Millenio Ineunte, n.49). Apprendre à regarder dans la même direction que le Seigneur, à être là où le Seigneur désire que nous soyons, à convertir notre cœur en sa présence. Pour cela, la prière et la pénitence nous aideront. J’invite tout le saint peuple fidèle de Dieu à l’exercice pénitentiel de la prière et du jeûne, conformément au commandement du Seigneur1, pour réveiller notre conscience, notre solidarité et notre engagement en faveur d’une culture de la protection et du «jamais plus» à tout type et forme d’abus.

Il est impossible d’imaginer une conversion de l’agir ecclésial sans la participation active de toutes les composantes du peuple de Dieu. Plus encore, chaque fois que nous avons tenté de supplanter, de faire taire, d’ignorer, de réduire le peuple de Dieu à de petites élites, nous avons construit des communautés, des projets, des choix théologiques, des spiritualités et des structures sans racine, sans mémoire, sans visage, sans corps et, en définitive, sans vie2. Cela se manifeste clairement dans une manière déviante de concevoir l’autorité dans l’Eglise – si commune dans nombre de communautés dans lesquelles se sont vérifiés des abus sexuels, des abus de pouvoir et de conscience – comme l’est le cléricalisme, cette attitude qui «annule non seulement la personnalité des chrétiens, mais tend également à diminuer et à sous-évaluer la grâce baptismale que l’Esprit Saint a placée dans le cœur de notre peuple»3. Le cléricalisme, favorisé par les prêtres eux-mêmes ou par les laïcs, engendre une scission dans le corps ecclésial qui encourage et aide à perpétuer beaucoup des maux que nous dénonçons aujourd’hui. Dire non aux abus, c’est dire non, de façon catégorique, à toute forme de cléricalisme.

Il est toujours bon de rappeler que le Seigneur, «dans l’histoire du salut, a sauvé un peuple. Il n’y a pas d’identité pleine sans l’appartenance à un peuple. C’est pourquoi personne n’est sauvé seul, en tant qu’individu isolé, mais Dieu nous attire en prenant en compte la trame complexe des relations interpersonnelles qui s’établissent dans la communauté humaine: Dieu a voulu entrer dans une dynamique populaire, dans la dynamique d’un peuple» (Exhort. ap. Gaudete et Exsultate, n.6). Ainsi, le seul chemin que nous ayons pour répondre à ce mal qui a gâché tant de vies est celui d’un devoir qui mobilise chacun et appartient à tous comme peuple de Dieu. Cette conscience de nous sentir membre d’un peuple et d’une histoire commune nous permettra de reconnaitre nos péchés et nos erreurs du passé avec une ouverture pénitentielle susceptible de nous laisser renouveler de l’intérieur.

Tout ce qui se fait pour éradiquer la culture de l’abus dans nos communautés sans la participation active de tous les membres de l’Eglise ne réussira pas à créer les dynamiques nécessaires pour obtenir une saine et effective transformation. La dimension pénitentielle du jeûne et de la prière nous aidera en tant que peuple de Dieu à nous mettre face au Seigneur et face à nos frères blessés, comme des pécheurs implorant le pardon et la grâce de la honte et de la conversion, et ainsi à élaborer des actions qui produisent des dynamismes en syntonie avec l’Evangile. Car «chaque fois que nous cherchons à revenir à la source pour récupérer la fraîcheur originale de l’Évangile, surgissent de nouvelles voies, des méthodes créatives, d’autres formes d’expression, des signes plus éloquents, des paroles chargées de sens renouvelé pour le monde d’aujourd’hui» (Exhort. ap. Evangelii Gaudium, n.11).

Il est essentiel que, comme Eglise, nous puissions reconnaitre et condamner avec douleur et honte les atrocités commises par des personnes consacrées, par des membres du clergé, mais aussi par tous ceux qui ont la mission de veiller sur les plus vulnérables et de les protéger. Demandons pardon pour nos propres péchés et pour ceux des autres. La conscience du péché nous aide à reconnaitre les erreurs, les méfaits et les blessures générés dans le passé et nous donne de nous ouvrir et de nous engager davantage pour le présent sur le chemin d’une conversion renouvelée.

En même temps, la pénitence et la prière nous aideront à sensibiliser nos yeux et notre cœur à la souffrance de l’autre et à vaincre l’appétit de domination et de possession, très souvent à l’origine de ces maux. Que le jeûne et la prière ouvrent nos oreilles à la douleur silencieuse des enfants, des jeunes et des personnes handicapées. Que le jeûne nous donne faim et soif de justice et nous pousse à marcher dans la vérité en soutenant toutes les médiations judiciaires qui sont nécessaires. Un jeûne qui nous secoue et nous fasse nous engager dans la vérité et dans la charité envers tous les hommes de bonne volonté et envers la société en général, afin de lutter contre tout type d’abus sexuel, d’abus de pouvoir et de conscience.

De cette façon, nous pourrons rendre transparente la vocation à laquelle nous avons été appelés d’être «le signe et le moyen de l’union intime avec Dieu et de l’unité de tout le genre humain» (Conc. OEcum. Vat.II, Lumen Gentium, n.1).

« Si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui », nous disait saint Paul. Au moyen de la prière et de la pénitence, nous pourrons entrer en syntonie personnelle et communautaire avec cette exhortation afin que grandisse parmi nous le don de la compassion, de la justice, de la prévention et de la réparation. Marie a su se tenir au pied de la croix de son fils. Elle ne l’a pas fait de n’importe quelle manière mais bien en se tenant fermement debout et à son coté. Par cette attitude, elle exprime sa façon de se tenir dans la vie. Lorsque nous faisons l’expérience de la désolation que nous causent ces plaies ecclésiales, avec Marie il est nous bon «de donner plus de temps à la prière» (S. Ignace de Loyola, Exercices Spirituels, 319),cherchant à grandir davantage dans l’amour et la fidélité à l’Eglise. Elle, la première disciple, montre à nous tous qui sommes disciples comment nous devons nous comporter face à la souffrance de l’innocent, sans fuir et sans pusillanimité. Contempler Marie c’est apprendre à découvrir où et comment le disciple du Christ doit se tenir.

Que l’Esprit Saint nous donne la grâce de la conversion et l’onction intérieure pour pouvoir exprimer, devant ces crimes d’abus, notre compassion et notre décision de lutter avec courage.

Du Vatican, le 20 août 2018.

FRANÇOIS

 

31 mai 2018 livre de Guy de lachaux

C’était le jeudi 31 mai à La Procure de Lyon, rue Henri IV, la signature par son auteur du livre  » nouvelle union après un divorce, à la lumière du pape François » aux éditions de l’Atelier. Guy de Lachaux qui l’a écrit en collaboration avec le reseau SeDiRe de la mission de France oeuvre dans la pastorale des personnes  » divorcées et divorcées-remariées » depuis une trentaine d’années sur la région parisienne.

C’est un peu une refonte de deux de ses prétendants ouvrages, puisqu’il parle du « nouveau couple » et de comment le faire grandir spirituellement. Mais la lecture de l’exhortation Amoris laetitia à permis un changement complet du regard et donc de la pastorale .

C’est à une véritable révolution que nous invite le Pape François. Non pas un changement de la loi, mais une transformation du regard. Non pas une nouvelle interprétation du droit canonique, mais une plongée dans l’Evangile du Christ et dans la miséricorde de Dieu qui, pour nous, est « imméritée, inconditionnelle et gratuite » !

En effet, pour le Pape, il n’y a pas les familles réussies, et les autres « dites irrégulières », il n’y a que des familles en chemin, et l’essentiel est que ce chemin devienne un chemin de croissance.

Dans son exhortation Amoris Laetitia, il ne parle jamais explicitement d’un temps de prière à l’occasion d’une nouvelle union, et pourtant tout, dans sa réflexion, l’évoque. Car avec tous, il faut employer la même clé, celle de l’intégration.

Il invite donc chacun à vivre un discernement afin de percevoir l’appel de Dieu dans la situation concrète qu’il est en train de vivre.

La seconde partie de ce livre ouvre des pistes concrètes pour construire un temps de prière dans la vérité de soi-même et la certitude d’être aimé de Dieu.

Ce livre est donc un outil indispensable pour la réflexion de tous, et l’intégration concrète des couples vivant une seconde union dans l’Eglise.

7 avril le déroulé

PARIS Samedi 7 avril 2018

Deuxième anniversaire de la parution d’Amoris Laetitia

Chrétiens divorcés Chemins d’Espérance – Equipes Reliance

 9 :00  –  9 :30     Accueil des participants

 9 :30  – 10 :00    Mot d’accueil, Présentation des participants et du weekend,

                             Temps de prière

10 :00  – 10 :30    Nouvelles des Equipes Reliance et réception d’« Amoris Laetitia»

                             par   Nathalie et Christian                

10 :45 – 11 :45    Une expérience de retour aux sacrements: (y/c questions)

                            Témoignage de Philippe et Annie diocèse d’Evreux

                            Témoignage du Père Denis Chautard diocèse d’Evreux

11 :45 – 12 :15    Mini dialogue en couple ou en groupe autour des questions

                           suggérées par les témoignages

 

12 :30 – 13 :30    Déjeuner partagé tiré des sacs

                           avec les membres de CD Chemins d’Espérance

13 :30 – 14 :00    Stands : Présentation du livre de Guy de Lachaux

                          « Nouvelle union après un divorce à la lumière du Pape François »

14 :30 – 15 :30   « Le sens des sacrements au service du discernement et de l’intégration »   En réponse à l’invitation d’Amoris Laetitia : accompagner, discerner, inttégrer                                    

                                       Présentation par   Hélène Bricout théologienne

15 :30 – 16 :00    Mini carrefours (6×6) préparation de questions suggérées par l’exposé

16 :00 – 16 :30   Questions à Hélène Bricout

16 :30 – 17 : 00    Pause   

17 :00 – 17 :45    Table ronde : Cheminements de discernement

                              Exemple de Rouen par Raphaëlle

                              Cheminements Bartimée par Nathalie et Christian 

                              Retour sur l’exemple d’Evreux par Philippe et Annie

17 :45 – 18 :00    Départ de ceux qui doivent attraper un train

18 :00 – 19 :00    Carrefours (petits groupes) « Pour nous, quels chemins de discernement,

                            quels  projets dans les communautés (paroisse diocèse) ? »

19 :00 – 20 :00    Apéritif dinatoire

20 :30 – 21 :00    Temps de relecture : questions/réponses complémentaires par rapport aux attentes

21 :00 – 21 :30    Temps de prière

21 :30                  Envoi Au revoir ! 

Tout le livret distribué pour la journée

 

7 avril 2018

C’est l’anniversaire des deux ans de l’exhortation  » Amoris laetitia  » « La Joie de l’Amour »

Nous vous invitons

à venir fêter avec nous les 2 ans de la sortie de l’exhortation du pape François

Le  7 avril 2018

exhoration rouge jaune noire KDO

au Couvent Saint-François 7 rue Marie Rose 75014 Paris ( métro Alésia bus 28, 66 ). un évènement organisée par les mouvements «  Chrétiens divorcés, chemins d’espérance »  et les équipes Reliance .

une grande journée de 9 h à 21 h

Pour ceux qui viennent de loin, départ possible vers 18h pour reprendre le train du soir.

Réflexion, partage, prière, petits groupes, table ronde, éclairage théologique,

avec la participation  d’Hélène Bricout, théologienne, mère de famille, professeur à la catho de Paris qui a collaboré au guide de lecture  d’Amoris laetitia proposé par la CEF (conférence des évêques de France )

Renseignements et inscriptions     <cathy.ginies@laposte.net>

 

Bartimée, joie de toute la communauté

Aujourd’hui, à la messe de 18 h 30 de la paroisse, une des personnes du petit groupe de cheminement  Bartimée , Sylviane a été accueilli par la communauté paroissiale et par son pasteur  pour partager à nouveau, après dix ans de jeûne, le sacrement de l’Eucharistie.

cheminement bartimée bleuUne célébration simple, et joyeuse grâce aux chants accompagnés par une équipe de jeunes musiciens. Des moments très forts lorsque le prêtre a entamé un dialogue avec celle qui allait communier et a qui il a demandé  » Que demandes-tu à l’Eglise ? » et qu’elle a exprimé son attente. Toute l’équipe était autour d’elle pour manifester son rôle de témoins devant toute la paroisse. Puis le prêtre s’est tourné vers l’assemblée pour lui demander si elle était prête à accueillir la demande de Sylviane et tout le monde a répondu  » OUI « . Enfin, il a invité toute l’assemblée a se retourner vers le fond de l’Eglise pour manifester sa conversion, et accompagner du regard la procession des offrandes que toute l’équipe apportait.…

tout sonnait juste! Et l’on sentait une grande joie parmi les paroissiens.

La cathédrale était comble

 

cathédrale St jeanEn cette douce soiré du milieu d’octobre,

la cathédrale St jean était pleine à l’invitation du cardinal Philippe Barbarin . Il avait convié les personnes divorcées et les personnes vivant une nouvelle union, ainsi que les personnes qui les accompagnent, à une soiré à la primatiale.

Pendant une demi heure le cardinal nous a donné son orientation pastorale du chapitre VIII, tel qu’il l’avait reçu du pape François une semaine auparavant, lors de son passage à Rome avec 82 prêtres du diocèse.

15 octobre témoignage L et G

Puis, se sont succédé six témoins, personnes seules, ou couple vivant une nouvelle union. Ils ont chacun évoqué leur cheminement à la lumière de l’Evangile, et d’Amoris laetitia et comment ils avaient trouvé leur chemin de vie. Voici quatre des six témoignages.

 

 

  • Albane et Cyril . Accompagnement pour un temps de prière et équipe de partage
  • Laetitia et Georges.  Cheminement dans les équipes Reliance , retour  aux sacrements
  • Florence et Georges. Accueil et intégration qui conduit à la mission et à la communion
  • Marie-Alix. Itinéraire de questionnements par rapport à l’accès à l’eucharistie.

CONCLUSION

Une belle réussite de l’avis de toutes les personnes divorcées et divorcées-remariées

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Programme de la soirée du 15 octobre 2017

cathédrale St jeanLe dimanche 15 octobre à 17 h 30, à la cathédrale St Jean à Lyon, le cardinal Barbarin a invité les personnes divorcées, les personnes divorcées-remariées et tous ceux qui veulent les accompagner pour manifester l’accueil de la communauté .

Il nous donnera ses orientations pastorales à la lumière de l’exhortation Amoris Laetitia, La Joie de l’Amour. Puis il y aura un panorama des propositions de cheminements  personnels et pastorales qui ont vu le jour dans le diocèse. Certains sont directement issues des recommandations du chapitre VIII. Puis la prière des vêpres nous permettra de confier au Seigneur toutes les communautés dans leur diversités . cette prière se terminera par une bénédiction et un envoi en mission dans les paroisses, en application du paragraphe 312 d’Amoris Laetitia :

 » J’invite les fidèles qui vivent des situations compliquées, à s’approcher avec confiance de leurs pasteurs ou d’autres laïcs qui vivent dans le dévouement au Seigneur pour s’entretenir avec eux. Ils ne trouveront pas toujours en eux la confirmation de leurs propres idées ou désirs, mais sûrement, ils recevront une lumière qui leur permettra de mieux saisir ce qui leur arrive et pourront découvrir un chemin de maturation personnelle. Et j’invite les pasteurs à écouter avec affection et sérénité, avec le désir sincère d’entrer dans le cœur du drame des personnes et de comprendre leur point de vue, pour les aider à mieux vivre et à reconnaître leur place dans l’Église. » A.L. 312

vin d'honneurAprès le temps de prière, un temps convivial réunira toute l’assemblée dans les locaux des Lazaristes de l’autre côté de la place. Ce sera l’occasion de nouer des contacts ou de faire connaitre votre proposition pastorale en lien avec la pastorale des familles du diocèse.

 

Il faut inviter largement autour de vous, des personnes concernées et qui ont un peu déserté les églises, des personnes de vos paroisses ou de vos lieu de vie,  pour entendre les témoignages de ceux qui ont su trouver leur chemin, leur chemin de vie dans l’Eglise.

Alors, Rendez-vous tous le 15 octobre à la cathédrale .