WE à Lille topos et carrefours

Un résumé sur les partages des carrefours du samedi après-midi

Après le topos du père Guy de lachaux sur le discernement, les carrefours devaient réagir et avaient pour pistes  deux questions : Qu’est ce qui semble avoir changé avec l’exhortation et quelles sont vos craintes.

Pour beaucoup Amoris laetitia est une bonne nouvelle, une vraie Joie, une invitation à ne plus vivre caché et «  honteux ». Les situations objectives sont bien « dites » irrégulières et sont invitées à devenir des chemins de croissance.

L’affirmation de la primauté de la «  conscience éclairée » permet d’envisager un accompagnement pour un discernement à la fois personnel avec l’aide un prêtre et /ou d’une équipe et pastorale et pastorale, avec l’aide d’un pasteur et de la communauté. L’enjeu est bien un «  changement » du regard qui ne peut se faire que par une «  conversion » de toute l’Eglise et de chacun en particulier. L’intégration pleine et entière passe par cette conversion et par la reconnaissance des «  charismes particuliers » des personnes qui sont intégrées pour qu’elles puissent, elles aussi,  participer à la mission (thème qui sera travaillé le dimanche).

Une autre remarque : une réflexion sur le mariage est à mener sans doute car en ce moment le pape expliquait que 90 % des mariages «  sont nuls ».

Dans les craintes

La différence de sensibilités que l’on connait déjà depuis plusieurs années et qui se renforce, va sans doute donner de grandes différences de « traitement » selon des diocèses (et selon les pays, mais les demandes sont sans doute également différentes et les communautés aussi). Crainte d’un «  retour en arrière » dans beaucoup de domaine et d’un repli identitaire.

Une bonne question soulevée également est la nuance entre «  caché », « discrète » « publique » «  manifeste » ou « triomphante ». Un bon exemple est la proposition des « temps de prière à l’occasion de la nouvelle union ». Faut-il encore le faire presque «  secrètement », ou «  très discrètement », ou bien peut-on le faire «  simplement » en en faisant état auprès de la communauté comme on communique sur les baptêmes, mariages, et autres évènements de la communauté…

La question se posera également lorsqu’une paroisse ou un groupe entamera un «  cheminement Bartimée »…

Moi je pense que si les propositions donnent de bons fruits, il faut les faire connaitre à tous…