retours des carrefours

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Quels éclairages nouveaux « JE SUIS est là et Je serai. » ?

  • Pas un éclairage « nouveau » : Un éclairage tout court, le mot étant jusque-là accueilli dans le sens de pardon.
  • Les « entrailles : le sein maternel » qui passe par le corps : nous étions pas allés jusqu’à cette compréhension.
  • La question provocante : Vous êtes-vous rendus compte du mal que vous avez fait à l’église ? NON. Cette question pourrait être adressée à tous chrétiens pas seulement aux sé-di-remariés.
  • Chacun est plus enclin à voir le pardon que l’autre pourrait lui demander que conscient des dommages qu’il crée et pour lesquels ils devraient demander pardon.
  • L’église aussi pourrait faire miséricorde pour la souffrance supplémentaire qu’elle procure à ses enfants sé-di-remariés pour une sanction à une responsabilité qu’elle leur a confié sans leur expliquer.
  • Révolte de la stigmatisation des divorcés-remariés
  • « en a marre » d’une religion qui culpabilise, de porter le poids du monde. L’église culpabilise beaucoup, y compris l’éducation judéo-chrétienne qui sévit depuis longtemps.
  • L’invitation à la messe est un repas. Cf le chant de communion « Venez, approchez-vous » : « Aucun n’est digne, chacun est invité ».
  • Arriver à la messe comme à un diner entre amis avec sa vie comme un bouquet de fleurs.
  • Certains catholiques forcent l’admiration. Et certains non-croyants respirent aussi l’esprit d’humanité
  • Précision utile du Père de Lachaux : La bible est l’histoire de Dieu, elle n’est pas à prendre à la lettre. Pourtant des textes du nouveau testament, lus en novembre (Lc 19 27 ou 12-19) par exemple, peuvent être violents pour les chrétiens eux-mêmes et délicats dans le contexte inter-religieux de la France.
  • On ne se réjouit pas assez mais des initiatives positives depuis vatican II.
  • Le pardon est plus facile quand la démarche est réciproque.
  • La fidélité de Dieu, la permanence de sa grâce : Comparaison de la relation entre Dieu et nous, nous et nos enfants : la permanence de notre souci pour eux.
  • Dieu se tourne en priorité vers ceux qui ont un lourd fardeau à porter, vers ceux qui ne l’accueillent pas : leur terre est trop sèche. Elle ne peut pas absorber la grâce.

Quelle vision de la miséricorde et quel partage allons-nous faire ?

  • Jésus EST LE VISAGE DE LA MISERICORDE
  • Jésus ne condamne pas. Il aime et envoie. Il est exigeant. Evocation de Cana : Nous sommes chargés de remplir d’eau les outres, Lui la transformera on ne sait pas quand.
  • Il est notre modèle (cf. Jean Vanel : Sans Jésus, je ne croirais pas).
  • Oui, les participants souhaitent donner l’information au mouvement, en église. Oser proposer. L’autre dispose. A un moment, les réponses arrivent.
  • Il faut faire savoir que le sujet a été présenté/voté en se projetant sur la pyramide inversée.
  • Les sé-di-remariés devraient pouvoir participer aux préparations au mariage avec des couples sacramentels.

Carrefour du samedi après-midimain tendue

A partir du message entendu, des textes proposés, de votre expérience, en regardant le Christ, quel sens donnez-vous au mot Miséricorde ?

– C’est un regard bienveillant, plein d’amour, qui amène à pardonner.

– N’importe qui peut être miséricordieux, ce n’est pas réservé aux chrétiens.

– Faire miséricorde, c’est accompagner, ce n’est pas un sentiment, c’est un chemin avec le Christ en regardant ce qu’il a fait.

– Etymologie : c’est la bonté qui vient des entrailles, de l’utérus, du ventre maternel, un élan qui implique pleinement.

– La miséricorde de Dieu ne se ressent pas seulement dans le sacrement de réconciliation mais par exemple dans la prière personnelle. Il faut être moteur, pour que le monde aille mieux.

– Pratiquer la miséricorde, c’est se rapprocher du coeur de Dieu, c’est aimer du coeur même de Dieu. C’est une force : dans l’évangile de la femme et ses pertes de sang, le Christ sent une force avant toute relation.

– La miséricorde se pratique vis-à-vis de quelqu’un d’autre, apprendre à accueillir l’autre, à vouloir dialoguer avec lui. Si c’est difficile, Dieu est là pour nous aider à être miséricordieux.

***

Dans le prolongement du synode de la famille et dans la perspective de l’année de la Miséricorde qui commence, quels chemins aimeriez-vous que l’Église propose pour un retour aux sacrements ?

– un temps de discernement avec un prêtre et des paroissiens, au cas par cas ;

– le droit à l’erreur ;

– une invitation à faire une démarche personnelle ;

– des groupes comme Reliance ou Se dire sont de bons relais ;

– des moyens de discernement pour un cheminement personnel proposés par la communauté paroissiale ;

– l’assentiment de la communauté, son implication, son adhésion à ce que les divorcés-remariés puissent communier et recevoir le sacrement du pardon ;

– la préparation, la réflexion de la communauté avant l’accueil des divorcés-remariés ; dans le droit canon, droit des fidèles à la pleine intégration, ils sont baptisés, ils sont le corps du Christ donc partageons-leur le corps du Christ.

– une visibilité : sur Cambrai, annonce en fin de messe du temps de prière d’un couple fêtant leur nouvelle union.

– les protestants n’ont pas les mêmes sacrements.

– le sacrement de pardon est de la responsabilité des prêtres, pour certains c’est une sorte de pouvoir qu’ils exercent…

Le retour d’un couple futur accompagnateurcouple3

Les carrefours brassant les sensibilités des participants nous ont permis de réfléchir à l’aube de cette année de la Miséricorde, de manière positive et de mieux comprendre l’impasse et la souffrance de certains couples face à une nouvelle union.

Le lendemain la messe fut un temps fort, où nous avons expérimenté cette miséricorde en Eglise et notre participation à l’eucharistie, en communion avec tous nos frères et sœurs et de ressentir une joie profonde en paix avec le Seigneur.

L’intervention du Père De Lachaux que nous ne connaissions pas, était très pédagogique. Sortant des chemins battus, il nous a permis de mieux comprendre le sens de la miséricorde que nous offre notre Dieu avec ses ‘entrailles’

Enfin ce carrefour ‘ tous en cercle’ au delà de cette symbolique d’unité a permis de réaffirmer que nous étions tous très différents mais au combien unis pour faire avancer l’église dans sa réflexion. En venant à Lyon nous n’imaginions pas que notre église avait une position aussi dure avec les divorcés remariés.

Voilà notre ‘ressentie’ sur ce week–end  très intéressant et nous ne regrettons pas notre déplacement de si loin pour y participer, mais pour être complet nous devons ajouter une information très importante :

Ce qui a fait le ciment de ces différents points évoqués plus haut a été incontestablement l’amitié que nous avons liée avec nos hôtes Hélène et Joseph. Nous avons passé avec eux trois soirées merveilleuses, reçu en toute simplicité, nous avons eu des échanges en profondeur en toute sincérité. Ils nous ont surtout permis de découvrir, puis de comprendre et enfin de partager très modestement leur vécu et leur souffrance de couple divorcés remariés. Leur témoignage nous a beaucoup marqué et restera de façon indélébile au fond de notre cœur et dans nos prières.

Retour du carrefour C

Etape 1 : lecture du texte du père Bruno Marie Duffé (Docteur en Philosophie)

La Famille, lieu premier de la Miséricorde

Puis chacun a répondu sans tour de table organisé.

-A partir du message entendu, des textes proposés, de votre expérience, en regardant le Christ, quel sens donnez-vous au mot Miséricorde ? 

Le sens pour la miséricorde inclus : une forme de pitié .       L’évangile ne fait pas fuir

On n’est plus dans la logique brutale : « si on désobéit, on est puni. »……Compassion

Pardon : question difficile du « Notre Père » !…….Le père avec amour corrige son enfant avec le pardon et miséricorde. La miséricorde n’est pas une position laxiste.

Miséricorde fonctionne si acceptée. Besoin de la relation de réconciliation…

Miséricorde n’est pas faiblesse, ou naïveté…

-Dans le prolongement du synode de la famille et dans la perspective de l’année de la Miséricorde qui commence, quels chemins aimeriez-vous que l’Eglise propose pour un retour aux sacrements ?

Besoin de pasteur miséricordieux

Besoin de bienveillance dans le couple, les paroisses.

Les pasteurs ont besoin de rencontrer et connaitre la réalité de la vie  (de couple).

Une question intéressante pour les réunions : se dire lors de la mise en commun « Et pour votre couple où vous en êtes ? »

Pour évoluer :Chemin de bon sens…Loi plus humaine….

Il faudrait que l’Eglise sache faire des « marches arrière » dans le cas « de manque de justesse dans l’appréciation des situations  dans le passé»

Quelques femmes pasteur (sensibilité différentes des hommes).

‘Autoriser’ ou favoriser la présence des femmes dans l’église

La nullité du mariage est peut être une solution pour quelques cas mais difficilement généralisable (on n’efface pas le vécu, enfants, ….)

Besoin de former nos prêtres lors de leur formation sur les sujets de la famille. Ils ont besoin de contact avec la réalité.

Besoin que ce soit un problème de tout le monde et pas seulement que de quelques un.

Besoin d’intégrer des div-remariés dans nos fonctionnements (idem mixité H-F, besoin de mixité couple normal ( !?) / Couple vivant nouvelle union).

L’Eglise doit :…….ouvrir les yeux sur la vie…Etre proactive pour les propositions..Travailler sur la communication…La proposition orthodoxe (plus ou moins bien connue) serait intéressante (à creuser)….Investiguer : quel est le regard de Dieu sur le couple marié ou pas ;…Il faut partir de ce qu’est la vie de couple du point de vue « du bien »…Revenir sur la conscience éclairée/le droit de juger du prélat ?

Formation de nos prêtre plus en ligne avec la réalité. La vie n’est pas comme dans un livre d’école…Clergé et pasteur : ce n’est pas un statut de fonctionnaire..Besoin de travailler sur la psychologie et la communication.

Besoin de clarifier le Droit et situation des div-remariés…Nous avons dans nos paroisses des prêtres de différents pays (étudiants fac catho Lyon, …) qui célèbrent des offices mais avec des cultures bien différentes. Il faut les aider à mieux comprendre les tenants et aboutissants de la vie de nos paroisses.

 

Dimanche 6 décembre

Etape 2 : « Le Christ est révélation de la miséricorde divine»   par   Guy de Lachaux

 

  • A l’écoute du Père Guy quels nouveaux éclairages avons-nous découvert, quelles nouvelles questions ?

La bible, livre à ne pas prendre à la lettre, s raconte l’histoire du peuple de Dieu avec le temps et les difficultés humaines mais vue du point de vue des hommes.

Traduction différentes prises pour « entrailles »..Notion de gratuité, c’est diffèrent de donnant-donnant…Notion d’exigences…Ceci enrichie la réflexion de samedi…Jacques : miséricorde au-delà du jugement des hommes. (page 8)…L’absence de miséricorde nous abime..Miséricorde n’est pas à sens unique.

Expiation :..Rôle et position église…Bible..Homme crucifié : Jésus…Traduction de Yahvé telle que présenté ouvre d’autres chemins…Souvent la miséricorde est mal interprétée, il y a besoin de justice et vérité…Dieu nous veut grand et cela implique une vérité sur soi ; cela invite à :

Exigence..Cohérence…Pas le droit de tout faire…As-tu vue le mal que tu as fait à l’église en divorçant ?

S’aimer sois même, s’accepter

bandeau personne

  • Au vu de nos réflexions d’hier et maintenant, quelle nouvelle vision de la Miséricorde emportons- nous avec nous et souhaitons-nous partager autour de nous en équipe et en Eglise ?

Elle est aussi, a échelle humaine…Si miséricorde il y a réciprocité…Plus de prudence sur jugement (« attention jugement à l’emporte-pièce »)….Eviter réflexion « tueuse »…Miséricorde dans la vie professionnelle :…Manière d’être droit, juste…Semeur de paix…Savoir écouter comprendre

Les divorces attendent de l’église de la miséricorde au niveau des personnes mais aussi réciprocité ;…Miséricorde : plus de sentiment, Emotion ? Mais doit être miséricordieux par rapport à l’autre….Miséricorde trop vue en tant que bénéficiaire mais oublie des devoir( ?).

Au niveau paroisse :…Besoin de vivre en miséricorde…Sacrement de pardon

Relecture DSA & devoir en plaisir…Nota : moines et nonnes :…… voisin difficile à porter (faire miséricorde au voisin des reçus et perçus) ….

Entourage :..Enfant…Conjoint..Job…Voisin (cancan)

En équipe :…Essayer de comprendre l’équipier, n’empêche pas la lucidité. La miséricorde n’est pas une voie pour agit et oublie ; miséricorde après discernement.
Pourquoi pas correction fraternelle ( atn au processus et communication) ;

Quelques notes de Philipp

    COMPTE RENDU DU WE RELIANCE DE LYON

Carrefour du samedi après-midi

Dans le temps d’échange, a été évoqué à plusieurs reprises :

  • Regard bienveillant, amour, pardon
  • Ensemble, s’accompagner sur un chemin (miséricorde n’est pas synonyme de sentiment)
  • La miséricorde n’est pas réservée aux croyants
  • Dans le mot miséricorde étymologiquement il correspond à utérus : « vient de l’intérieur »

Le groupe s’est accordé à donner une définition : « aimer du cœur même de Dieu »

Les chemins que nous aimerions disposer :

  • Chemin de réflexions accompagné par un prêtre ou un mouvement tel que SEDIRE ou RELIANCE afin de retrouver la miséricorde du Christ dans le pardon et l’accès à l’eucharistie.
  • Une formation réelle des accompagnants (prêtres ; diacres, …) à la situation des divorcés-remariés
  • Regard éclairé par la parole et non pas par des autorités ecclésiastiques en regard de la loi des Hommes et non pas de la parole de Jésus.

Carrefour du dimanche matin

En réflexion nous nous sommes accordés à dire :

  • Apprenons à balayer devant notre porte
  • Nous avons fait du mal à notre église par notre divorce : ne l’oublions pas
  • Nous avons besoin d’un éclairage sur notre propre miséricorde
  • L’Eglise nous veut grand et élevé
  • L’Eglise est une mère exigeante, donc il est normal qu’il y ait une notion de pure et impure mais attention ( à la juste mesure)
  • « on ne pas peut, quand même, tout pardonner »
  • La miséricorde de Dieu est exigeante.

Nous souhaiterions partager et emmener avec nous après nos échanges :

  • Comment vais-je être miséricordieux envers l’Eglise
  • S’avons-nous déjà recevoir la miséricorde
  • Il a été évoqué que l’Eglise pourrait être assimilée à un « arbitrage vidéo » et au carton vert de l’arbitre : suite à notre blessure, nous sommes temporairement exclu du match , le temps de la guérison et autoriser dès ce moment à reprendre le match. Ce n’est pas un carton rouge et une exclusion définitive, mais juste un temps de soins.

 

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