N° 84, 85 et 86

Traduction libre CM en attente de la traduction officielle des articles 84, 85, 86.

Discernement et intégration

  1. Les baptisés qui sont divorcés et remariés civilement doivent être plus intégré dans la communauté chrétienne de diverses manières possibles, en évitant toute occasion de scandale. La logique de l’intégration et la clef de leur accompagnement pastoral, parce que non seulement nous savons qu’ils appartiennent au Corps du Christ qu’est l’Eglise, mais qu’ils ne peuvent pas avoir une expérience joyeuse et féconde. Ils sont des baptisés, ils sont des frères et des sœurs, l’Esprit Saint déverse en eux des dons et des charismes pour le bien de tous. Leur participation peut s’exprimer dans les différents services ecclésiaux: il faut donc discerner quelles sont les diverses formes d’exclusion actuellement pratiquée en catéchèse, le domaine liturgique, de la pastorale, de l’éducation et des institutions qui peuvent être dépassées. Ceci non seulement ils ne doivent pas se sentir excommuniés, mais ils doivent pouvoir vivre et murir comme membre vivant de l’Eglise, la ressentant comme une mère qui les accueille toujours, qui prend soin d’eux avec affection et qui les encourage sur le chemin de la vie et de l’Evangile. Cette intégration est également nécessaire pour le soin et l’éducation chrétienne de leurs enfants, qui doivent être considérés comme les plus importants. Pour la communauté chrétienne, prendre soin de ces personnes n’est pas un affaiblissement de sa foi et du témoignage de l’indissolubilité du mariage: ainsi, l’Eglise exprime vraiment dans ce soin sa charité.
  2. Saint Jean Paul II a offert un critère global, qui reste la base pour l’évaluation de ces situations: «Les pasteurs savent que, par amour de la vérité, ils sont obligés de bien discerner les situations. C’est en effet une différence quand sincèrement ils se sont efforcés de sauver le premier mariage et sont abandonné de façon totalement injuste, ou quand du fait de leur faute grave is ont rompu un mariage canoniquement valide. Il ya ceux qui ont finalement contracté une seconde union en vue de l’éducation de leurs enfants, et parfois sont subjectivement certains en conscience que le précédent mariage, détruit de façon irréparable n’était pas valide (FC, 84). Par conséquent c’est le devoir des prêtres d’accompagner les personnes concernées sur le chemin du discernement selon l’enseignement de l’Eglise et les orientations de l’Evêque. Dans ce processus il sera utile de faire un examen de conscience, par l’intermédiaire d’un moment de réflexion et de repentir. Les divorcés remariés devront se demander comment ils se sont comportés vis-à-vis de leur enfants quand l’union conjugale est entrée en crise; s’ils ont recherché la réconciliation; comment est la situation du conjoint abandonné; quelle est la conséquence de la nouvelle relation sur le reste de la famille et de la communauté des fidèles; quel exemple est offert aux jeunes qui doivent se préparer au mariage. Une sincère réflexion peut renforcer la foi en la miséricorde de Dieu qui n’est refusée à personne.

En outre, on ne peut nier que dans quelques circonstances «l’imputabilité et la responsabilité d’une action peut être diminuée ou annulée» (CEC, 1735) à cause de diverses contraintes. En conséquence, le jugement d’une situation objective ne doit pas porter à un jugement sur « l’imputabilité subjective » ( Conseil Pontifical pour les textes législatifs, Déclaration du 24 juin 2000, 2a). Dans une circonstance déterminé la personne se trouve en grande difficulté pour agir d’une autre manière. C’est pourquoi, pour soutenir une norme générale, il est nécessaire de reconnaître que la responsabilité relative à une action ou une décision déterminée n’est pas la même dans tous les cas. Le discernement pastoral, tenant compte aussi de la conscience correctement formée de la personne, doit prendre en charge cette situation. Aussi la conséquence des actes accomplis n’est pas nécessairement la même dans tous les cas.

  1. Le parcours d’accompagnement et de discernement oriente ces fidèles vers la prise de conscience de leur situation en face de Dieu. L’entretien avec le prêtre, au for interne, concoure à la formation d’un jugement correct sur ce qui empêche la possibilité d’une participation plus pleine à la vie de l’Eglise et sur les étapes qui peuvent la favoriser et la faire grandir. Etant donné que dans la loi elle-même il n’y a pas de gradualité (cf. FC, 34), ce discernement ne pourra jamais faire abstraction des exigences de vérité et de charité de l’Evangile que propose l’Eglise. Pour que cela se fasse, il convient de garantir la condition nécessaire d’humilité, de confidentialité, d’amour de l’Eglise et de son enseignement, dans la recherche sincère de la volonté de Dieu et dans le désir de parvenir à lui donner une réponse plus parfaite.

 

Le texte complet en italien: